Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Jaynekochan

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 16-03-10

Ultimo aggiornamento: 30-03-10

 

Commenti: 92 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Suite de "Little moment", préalablement intitulé "Miki's Moments"... Kaori est de retour à la maison, Ryo s'est déclaré... Mais ils n'étaient pas les seuls à avoir souffert de cette histoire. Est-ce que la relation Falcon/Miki survivra au mensonge ? Et comment progresse celle du nouveau couple City Hunter ? Quand à Mick... Allez savoir comment ce qui c'est passé avec Kaori a pu changer sa vie.

 

Disclaimer: Les personnages de "Tender Moments" préalablement intitulé "Miki's moment" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Moments 2 : Tender Moments

 

Capitolo 10 :: Retours à Shinjuku

Pubblicato: 27-03-10 - Ultimo aggiornamento: 27-03-10

Commenti: Coucou, non ne sortez pas les massues, j'avais dit que je faisait grève pour fêter l'anniversaire de Ryo... Merci pour toutes les jolies reviews, que j'adore toujours autant. Je sais que certains vont me maudire parce qu'ils voulaient la suite de la cuisine, désolée, ça ne marche pas comme cela... J'espère que ma vision des choses entre Miki et Falcon vous conviendra malgré tout, même si je n'arrive pas à leur faire avoir une véritable conversation, pour moi, c'est plus réel de cette manière ci. Voilà je vous quitte (Jayne s'échappe en courant pour ne pas se faire frapper) P-S : Il existe en fait deux versions de ce chap 10, celle qui est juste en dessous et une autre qui est l'exact opposé en ce qui concerne le choix de Umi, où il la quitte et où il parle un peu plus pour expliquer ce choix (Ce qui sonne tout aussi juste à mon avis, mais vu vos réactions j'ai préféré vous mettre celle-ci). Si cela vous intéresse dites le et je rajouterais ce chap 10 bis à la fin ou à la suite comme cela, chacun pourra avoir la version qu'il préfère, sinon, ben... je le garderais pour moi.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Il avait passé la matinée à y repenser. Et Est-ce que cela l’avait fait avancer ? Bien évidemment que non. Une fois Kaori repartie, il avait songé à ses paroles, celles qui en fait étaient bien les siennes à lui. Dire que trois ans auparavant, il avait été celui qui avait prononcé ces phrases à la jeune femme et que maintenant, elle trouvait le moyen de les utiliser contre lui. Évidemment, de cette manière, elle pouvait être certaine qu’il comprendrait les mots qu’elle utilisait. Cette femme était exceptionnelle. A peine sortie de l’hôpital, elle venait déjà les aider et leur porter conseil... Oui, elle était vraiment hors du commun. Mais cela ne l’avançait guère plus... Au fond de lui, depuis que sa femme lui avait avoué son passé, il savait qu’il n’avait pas vraiment d’autre choix que de l’accepter. Cela aurait été hypocrite de sa part de faire autrement...  

 

Mais en même temps, les pensées qui tournaient dans sa tête depuis une semaine maintenant ne s’étaient pas arrêtées pour autant. N'avait-il pas le droit de se sentir trahi de la sorte ?... Cette femme qu’il avait épousée, il pensait tout savoir sur elle. N'avait-il pas le droit d'avoir un choc en s'apercevant que ce n'était pas le cas ?... En y repensant, il songea aux paroles qu’il avait dites à Kaori Makimura trois ans plus tôt, là aussi, il avait conseillé la petite, alors qu’il ne savait rien en fait. A l’époque, il avait en quelque sorte compris pourquoi Ryo cachait son passé, ou plutôt son manque de passé à sa partenaire. Mais jamais il n’aurait pu comprendre les sentiments de la partie opposée, jamais il n’avait su pourquoi la jeune femme s’était sentie déçu à ce point d’apprendre la vérité de la bouche de Mary. Il l’avait deviné, oui, mais il ne pouvait pas deviner alors, la réelle douleur que cela impliquait... Maintenant il le savait.  

 

Quand Kaori était encore dans le coma, alors que seule elle et Ryo savaient de quoi la situation retournait réellement, puis par la suite quand Miki lui avait appris la vérité, oui, alors là, il avait compris les larmes de la nettoyeuse face aux révélations de Mary sur Ryo... Après tout, leurs situations étaient presque identique, Kaori avait eu le rôle de tierce personne que Mary avait eu à l'époque en connaissant la vérité avant lui sur sa propre épouse. Il savait ce que cela faisait de se sentir trahi et déçu maintenant, mais Kaori était venue lui apporter son aide, et elle, elle savait de quoi elle parlait, contrairement à lui à l’époque qui ne pouvait que le deviner. Puis elle était repartie avec son amant, car il n’avait aucun doute sur le fait que Ryo soit effectivement devenu son amant. Et lui, Hayato Ijuin, était resté là, seul face à ses pensées, seul face à ses choix. A savoir, quel était l’avenir de son mariage ? Mais Kaori était venue pour lui remettre les idées en place, il ne pouvait pas l’ignorer, ni elle, ni ses conseils. Après tout, la moitié féminine de City Hunter était celle qui avait le plus souffert en ce qui concernait le passé de sa femme. Si elle ne trouvait rien à y redire, si elle pardonnait à Miki ses faux pas, pourquoi ne pouvait-il pas le faire aussi ?  

 

Debout dans le parc, cela faisait déjà une demi-heure qu’il se tenait ainsi. Les gens passaient à côté de lui et le regardaient bizarrement, mais il n’y faisait pas vraiment attention. Des mères de famille, tenant leurs enfants par la main, faisaient des détours pour éviter de passer trop près de lui, mais ça c'était une réaction à laquelle il était habitué depuis longtemps. Rare était les gens qui n’avaient pas peur de lui au premier regard, encore plus rare était ceux qui prenaient le temps de passer outre son apparence extérieure pour apprendre à le connaître, mais ces personnes là, il les chérissait. Elles n’étaient vraiment pas nombreuses. Au départ, il n’y en avait que cinq d’ailleurs : Miki, Ryo, Kaori, Saeko et Mick. A ceux-ci, s’étaient ajoutées d’autres qui avaient cessé d’avoir peur de lui, ou qu’il avait connues grâce à eux : Kazue, le Doc, les sœurs de Saeko, Eriko et Mary... Dans sa vie, il n’y avait que onze personnes qui ne le jugeaient pas par son physique : sa famille...  

 

Et debout dans ce parc, cela faisait une demi-heure qu’il fixait la porte de l’autre côté de la rue, mais il n’arrivait pas à avancer. Il s’était garé près du café, mais n’avait pas pu y entrer sur le moment. Alors il avait décidé de marcher un peu, tentant de préparer ce qu’il allait dire à sa femme. Mais même maintenant, il en était toujours au même point, il ne savait pas quoi lui dire. Cela faisait une semaine qu’ils ne s’étaient pas vus, il aurait dû avoir quelque chose à lui dire, mais non. Il n’avait jamais été du genre à s’épancher ou à s’exprimer sur ses sentiments, mais cette fois, il fallait qu’il lui dise quelque chose, c’était son épouse. Mais rien ne lui venait à l’esprit. « Pardon » sonnait faux, il avait des raisons pour être parti sur le moment, et il n’avait pas vraiment à s’excuser. Un simple « Bonjour » lui semblait stupide. Est-ce que l’on dit seulement « bonjour » à sa propre femme que l’on a pas vue depuis huit jours ? Il ne savait vraiment pas quoi dire... Il ne pouvait quand même pas rentrer dans le café et parler de la pluie et du beau temps tout de même.  

 

En soupirant, le géant secoua la tête avant de se décider à faire les premiers pas qui le ramèneraient à la maison. La maison... Il comprenait subitement ce que Ryo lui avait dit au cimetière à propos de sa maison, près de deux mois auparavant. Une maison, c’était un endroit que l’on appelait ainsi car on s’y sentait en sécurité, l’endroit où l’on avait le plus confiance. Pour le nettoyeur numéro un du Japon, Kaori Makimura était la seule maison qu’il ait jamais connue. Pouvait-il en dire de même aujourd’hui ? Il savait qui était sa famille, mais il doutait de la personne qui était sa maison... Il fit quelques pas de plus et traversa la rue sans vraiment faire attention, après tout ce n’était pas comme s’il pouvait regarder à gauche et à droite avant, ou s’il pouvait voir si le clignotant était vert ou rouge, il traversait en se fiant à ses oreilles lui ainsi que son instinct. Après tout, il ne risquait pas grand chose, les voitures ralentissaient généralement en voyant sa carrure.  

 

Une fois devant le café, il fronça les sourcils. Le bâtiment était pourtant ouvert depuis une semaine, comment se faisait-il qu’il ne détecte aucune présence ? Surtout que depuis sa réouverture, il ne s’était pas tenu une seule fois derrière le comptoir. Généralement, si sa femme se retrouvait seule dans le café, les clients affluaient en masse en passant et en la voyant à travers la vitrine. Alors pourquoi n’y avait-il pas âme qui vive mise à part la propriétaire dans les lieux ? Il poussa la porte, et dans le silence environnant, la clochette résonna comme un glas.  

 

- Bonjour ! Je suis à vous dans une seconde.  

 

Dans ce même silence, il put entendre distinctement sa femme retenir soudainement sa respiration à sa vue, avant de la relâcher dans un soupir.  

 

- Falcon.  

- ...  

 

Voilà, il avait eu beau franchir le seuil, il ne savait toujours pas quoi dire à sa femme. Que cela n’avait aucune importance ? C’était faux, ils le savaient tous les deux. Son passé n’avait pas vraiment d’importance en soi, cela ne changeait pas la manière dont il la voyait. Le fait qu’elle lui ait menti délibérément pendant si longtemps par contre, cela avait de l’importance... Mais cela ne l’empêchait pas de l’aimer tout de même, ça ne changeait en rien ses sentiments pour elle... Après tout, si elle lui avait caché la vérité, comme Kaori le lui avait rappelé, c’était par peur de le perdre lui... Il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir n’est-ce pas ? Et dire qu’il lui avait fallu une semaine pour en arriver à ce point... Et encore, sans l’intervention de la partenaire de Ryo, il n’était pas réellement certain qu’il se trouverait ici en ce moment et non pas toujours planté sur la terrasse de sa maison de campagne à essayer de trouver une solution.  

 

Mais apparemment, il n’était pas le seul qui ne savait pas quoi dire au bout d’une semaine de séparation. Miki n’avait rien dit d’autre que son prénom. Elle devait attendre qu’il lui parle, mais que devait-il dire ? Sans un mot, il avança vers le comptoir du café derrière lequel elle se trouvait et en fit le tour. Il lui prit le torchon avec lequel elle nettoyait les tasses des mains et se mit au travail, toujours en silence. Il pouvait sentir le regard interrogatif de sa femme posé sur lui, mais il n’avait aucune réponse à lui apporter. Après tout, elle l’avait épousé, elle savait bien qu’il n’était pas un beau parleur comme Ryo ou Mick. Il se contenta juste de commencer son rituel de nettoyage.  

 

- Laisse moi faire...  

- Falcon...  

- Après un mois de fermeture, tu ne devrais pas plutôt essayer de faire de la publicité pour la réouverture ?  

- Falcon...  

- Si les gens ne savent pas que nous avons réouvert, comment veux-tu qu’ils viennent ? Ça ne sert à rien de faire la vaisselle, si personne n’est là pour l’utiliser Miki.  

 

Le silence lui répondit, mais d’un coup, il se retrouva à lâcher la tasse qu’il tentait d’essuyer avec soin, sa femme s’était jetée dans ses bras. Même s’il ne l’avait pas vraiment dit, elle l’avait parfaitement compris. En disant « nous », il lui faisait comprendre qu’il comptait rester avec elle malgré tout. Il la serra légèrement contre lui en rougissant avant de lui tapoter légèrement le dos et de la repousser en douceur. Si elle continuait à le tenir ainsi dans ses bras, de la fumée finirait par sortir de ses oreilles pour cause d‘embarras, il en était certain.  

 

- Merci nounours.  

- ...  

- Merci...  

 

Au son de sa voix, il comprit que des larmes de soulagement coulaient le long des joues de sa femme, il tendit le bras et les fit disparaître avant de lui tourner le dos pour s’accroupir et se mettre à ramasser les débris de vaisselle cassée.  

 

- Tu devrais aller distribuer des tracts ou quelque chose comme çà... C’est pas en gardant le silence que l’on ferra revenir les clients, déjà qu’on en avait peu.  

 

Miki passa sa main sur ses joues pour en faire disparaître les traces de larmes avant de se pencher pour lui embrasser la joue. En le voyant rougir à nouveau, elle sourit en silence avant de se relever. En passant de l’autre côté du comptoir, elle attrapa la pile de tracts qu’elle avait justement préparée et partit d’un pas plus léger qu’il ne l’avait été depuis près de deux mois, laissant derrière elle un mari grommelant mais pas mécontent de son geste de tendresse.  

 

- Je vais faire çà alors... Je ne serais pas longue Umi.  

 

Il grogna sa réponse dans le silence qui suivit son départ. Apparemment, ils n’avaient pas réellement besoin de mots pour se comprendre. Cela lui allait tout aussi bien. Dans la rue, une silhouette regarda la jeune femme sortir du Cat’s Eyes, et sourit en voyant la démarche souple et légère qu’elle arborait. Cela faisait près de deux mois qu’il ne l’avait pas vue, mais il était certain qu’elle n’avait pas semblé si heureuse depuis un long moment. Mick Angel se leva du banc sur lequel il était installé depuis un bon moment dans le parc. Umi devait vraiment être perdu dans ses songes pour ne pas avoir perçu sa présence, mais en voyant l’expression d’intense réflexion sur le visage du géant, l’Américain ne l’avait pas appelé non plus. Il n'avait pas osé le déranger, cela ne semblait pas être le bon moment. Il tourna le dos au bar en soupirant. La vie était vraiment injuste parfois. Il avait voulu voir sa Kaori d’amour, et il n’avait pas pu à cause de ce rustre de Ryo Saeba, et maintenant qu’il voulait faire une visite au Cat’s pour passer le temps et voir la belle Miki, Falcon choisissait ce moment pour se réconcilier avec sa femme. Sa Femme... Cela lui rappelait quelque chose... Le blond s’arrêta un instant de marcher pour regarder sa montre en fronçant les sourcils. Ses yeux s’agrandirent de surprise, avant qu’il ne se mette à courir comme un fou à travers le parc.  

 

- I’m gonna get killed. (je vais me faire tuer)  

 

Un passant ayant l’oreille fine aurait pu l’entendre marmonner de longues phrases, mais le temps de comprendre son américain des bas fonds, il avait déjà disparu. En partant maintenant, il aurait au moins un quart d’heure de retard à l’aéroport, et une chose était sûre, Kazue était loin d’être patiente si on la laissait attendre de cette manière.  

 

 


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